Dans un contexte électoral incertain, Marine Le Pen a pris la défense de Jordan Bardella, souvent critiqué pour son jeune âge et son manque d’expérience en politique. Lors d'une intervention télévisée sur CNews et Europe 1, elle a qualifié les attaques contre lui de "campagne de dénigrement" particulièrement violente.
À un an et demi de l'élection présidentielle, Bardella est actuellement perçu comme le favori des sondages. Le Pen a insisté sur le fait que les critiques émanent principalement de ceux qui craignent une victoire du Rassemblement National (RN) lors de cette élection.
Face à une éventuelle peine d'inéligibilité, Marine Le Pen n’a pas hésité à exprimer sa confiance en son successeur, arguant qu'il a su faire ses preuves, notamment en étant militant dans des zones difficiles comme la Seine-Saint-Denis. Elle a commenté : "Jordan a vécu des blessures et a enduré le combat politique, ce qui lui confère une expérience bien plus solide que beaucoup d'autres candidats potentiels."
Les difficultés liées à l'élection ne se limitent pas à Bardella, car Le Pen a également critiqué la Première ministre Élisabeth Borne pour son parcours jugé trop éloigné des réalités du terrain. Elle a argumenté que l'expérience de Bardella sur le terrain lui confère une légitimité que des hauts fonctionnaires ne peuvent prétendre.
Le Pen s'est également exprimée sur Sarah Knafo, eurodéputée et concurrente potentielle à la Mairie de Paris. Elle a souligné les tensions passées entre elles, notamment le rôle de Knafo aux côtés d'Éric Zemmour, et a affirmé qu'elle attendait des preuves d'engagement de la part de la jeune candidate.
Dans l'ensemble, Marine Le Pen se positionne comme une mentor pour Bardella, tout en naviguant dans un paysage politique complexe, où chaque alliance ou conflit peut jouer un rôle crucial dans le succès futur du RN. Alors que 2027 approche, la lutte pour la légitimité et la reconnaissance parmi les jeunes générations de politiciens se fait de plus en plus palpable.







