Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, n'a pas réussi à décrocher le poste de Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, une nomination très attendue après son mandat à la mairie. Malgré une campagne active visant à promouvoir sa candidature, c’est finalement l’ancien président irakien Barham Saleh qui a été choisi pour succéder à Filippo Grandi, selon des informations rapportées par Le Parisien et l’AFP.
Les raisons de cet échec ont suscité de vives discussions. Une source interne a déclaré qu'Anne Hidalgo n’était « jamais considérée comme une candidate au niveau requis ». En revanche, un proche de la maire a atténué ces critiques, soulignant que « son manque d'influence ne saurait être attribué à Emmanuel Macron », qui n’a pas activement soutenu sa candidature.
Cette situation soulève des questions sur le jeu d'influence au sein des institutions internationales. L'analyste politique Jean-Claude Thibault explique : « Dans le contexte actuel, l'ONU est le théâtre de rivalités marquées. Les candidats doivent non seulement posséder un bagage expertise, mais aussi un réseau solide au sein de l'organisation. »
Malgré sa déception, l’entourage de Hidalgo assure qu’elle ne se laissera pas abattre. « Elle a exprimé sa volonté de se concentrer pleinement sur la fin de son mandat d’ici fin mars », indique un collaborateur à Le Figaro. Un retour en politique, voire une candidature pour un poste supérieur, ne sont pas à écarter pour l’avenir.
Avec cet événement, la question de la représentation des pays européens à des postes clés de l’ONU demeure posée, alimentant les débats sur l'équilibre des pouvoirs au sein des institutions internationales.







