Dans un rapport publié le 11 décembre 2023, Amnesty International a qualifié les attaques perpétrées par le Hamas le 7 octobre 2023 de "crimes de guerre" et de "crimes contre l'humanité". Cette déclaration marque une étape significative dans la reconnaissance des violences qui ont fait 1 200 victimes ce jour-là. Selon l'organisation, ces actes révèlent des violations graves du droit international humanitaire.
Le rapport, qui s'appuie sur des témoignages de près de 70 victimes et témoins, souligne des faits tragiques, tels que la mort de Mila Cohen, une fillette de 9 mois, décédée alors que sa mère tentait de la protéger. Ces témoignages poignants illustrent l'impact dévastateur de ces attaques sur des civils innocents. Courrier international a rapporté que des responsables israéliens soulignent l'importance de cette dénonciation, notamment face à des accusations précédentes de partis pris à l'encontre de l'ONG.
Amnesty a également documenté des actes de meurtre, d'extermination, et d'autres violences inacceptables, qualifiant ces actions de systématiques et généralisées contre la population civile. Le rapport indique que ces actes ne constituent pas simplement des violations occasionnelles, mais s'inscrivent dans une stratégie plus large visant à terroriser les civils. Valeurs actuelles a relayé que des dirigeants israéliens voient ces révélations comme un tournant dans la perception internationale du conflit.
Les implications sont considérables, car les accusations de crimes contre l'humanité pourraient ouvrir la voie à des enquêtes plus approfondies, voire à des poursuites. Des experts en droit international, tels que le professeur Jean-Marc Sorel, soulignent que cette reconnaissance pourrait entraîner une mobilisation accrue de la communauté internationale contre ces actes.
Alors que la situation au Moyen-Orient reste tendue, cette révélation d'Amnesty International résonne fortement, appelant à la responsabilité et à la justice pour les victimes des violences qui perdurent. Les discussions sur la paix et la sécurité dans la région prennent une nouvelle dimension, alors que les questions de droits humains deviennent de plus en plus centrales.







