Le mois dernier, l'hôpital universitaire Queen Elizabeth à Glasgow a été plongé dans la controverse après qu'un corps a été remis à une famille à la place de celui d'un proche décédé. Cette immense méprise n'a été identifiée qu'après que les funérailles aient été célébrées et que le corps ait été incinéré. Le média The Guardian a révélé que l'erreur a été attribuée à un dysfonctionnement dans les procédures d'identification et d'étiquetage au sein de l'hôpital.
Le service public de santé NHS Greater Glasgow et Clyde a déclaré que cette situation regrettable a résulté d'une grave erreur humaine, ce qui a causé une souffrance supplémentaire pour deux familles déjà en période de deuil. Les enquêtes menées jusqu'à présent indiquent que le personnel impliqué a été suspendu en attendant les résultats d'une enquête approfondie.
Le Dr Scott Davidson, directeur médical du NHS, a exprimé des excuses sincères aux deux familles touchées, déclarant: "Il est profondément regrettable que des circonstances aussi douloureuses se soient produites, occasionnant une détresse considérable alors que ces familles font face à une période déjà difficile". BBC News a également rapporté que le gouvernement écossais a exprimé des préoccupations majeures à propos de cet incident, ajoutant qu'il ne s'agit pas du premier problème faisant la une dans cet hôpital depuis son ouverture en 2015.
En effet, l'hôpital a déjà été sous le feu des critiques à travers une enquête publique en cours, révélant une série de problèmes liés aux infections et aux systèmes de ventilation. Cette nouvelle erreur soulève des interrogations sur la qualité des soins et la gestion des décès au sein du service public de santé écossais.
En conclusion, cet incident tragique met en lumière l'importance cruciale des protocoles de sécurité dans le milieu hospitalier. Experts et responsables s'accordent à dire qu'il est impératif de réévaluer et de renforcer ces procédures afin de prévenir d'autres erreurs similaires à l'avenir.







