Brigitte Bardot, figure emblématique de la scène cinématographique française, a fait un choix radical en 1973 en s'éloignant du cinéma pour se consacrer totalement à la défense des animaux. Le 28 septembre, nous avons perdu cette ardente militante, mais son impact perdure.
Tout a commencé en 1962, lorsque Bardot, alors au sommet de sa gloire, a pris conscience des conditions désastreuses d'abattage du bétail, grâce à son mari de l'époque, Roger Vadim, et au pionnier de la cause animale, Jean-Paul Steiger. Après avoir été profondément choquée par des images d'animaux maltraités, elle s'est engagée sur le devant de la scène pour dénoncer ces pratiques inhumaines, les qualifiant de « traitements dignes du Moyen Âge ». Malgré ses efforts pour convaincre les autorités, peu de changements ont été apportés.
Sa lutte a pris un tournant émouvant en 1977 lorsqu'elle est arrivée sur la banquise pour sauver les bébés phoques, acte qui l'a aidée à redéfinir son image de star à celle de protectrice des animaux. « J'ai tout appris de mon sacerdoce de défenseur des animaux avec cette bataille », a-t-elle confié, marquant le début d'une série d'engagements pour diverses espèces menacées.
Dans les années 1980, elle a coanimé l'émission « SOS animaux », qui, malgré les critiques et le mépris dont elle a été victime, a connu un franc succès. Sa passion l'aura également poussée à fonder, en 1986, sa propre fondation, qui est devenue un pilier dans la lutte pour la protection animale. Des combats pour la fin de la vivisection à sa dénonciation de la corrida, Bardot s'est fait connaître pour sa détermination sans faille.
Brigitte Bardot a aussi été critique des politiciens, incitant même des présidents français, de François Mitterrand à Emmanuel Macron, à prendre des mesures concrètes en faveur des droits des animaux. « Je suis en colère face à votre inaction », a-t-elle récemment exprimé à Macron, soulignant le besoin urgent d'un secrétariat d'État à la cause animale.
Dans un livre publié récemment, elle dénonce encore l'horreur des élevages et des laboratoires, écrivant que « seuls les animaux sont porteurs de beauté sans artifice ». Sa voix continuera de résonner dans le combat pour un monde meilleur pour les animaux, un héritage que beaucoup souhaitent voir durer longtemps après sa disparition.







