Suite à des semaines de conflits meurtriers à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, les deux nations ont finalement convenu d'un cessez-le-feu, effectif depuis le 27 décembre 2025 à 12 heures locales. Cette cessation des hostilités a été annoncée lors d'une déclaration conjointe obtenue par l'Agence France-Presse, après une escalade des tensions qui a causé la mort d'au moins 47 personnes, dont 26 Thaïlandais et 21 Cambodgiens, tandis qu'un million de personnes ont été déplacées.
Dans la déclaration, signée par les ministres de la défense des deux pays, il est précisé que chacune des parties s'engage à permettre le retour sécuritaire et digne des civils dans les zones touchées par le conflit. Ce nouvel accord de paix inclut également le gel des positions militaires et le déminage des régions frontalières, témoignant d'une volonté de coopération après des années de tensions marquées par des affrontements sporadiques.
Experts et analystes soulignent que ce cessez-le-feu pourrait être précaire, d'autant plus que le conflit a refait surface récemment, rompant une trêve instaurée plus tôt en juillet par la médiation d'acteurs régionaux comme les États-Unis et la Chine.
Les accusations mutuelles d'agressions se multiplient entre les deux pays. Récemment, le ministère de la défense cambodgien a fait état de bombardements thaïlandais intenses, tandis que les médias thaïlandais rapportent des attaques cambodgiennes sur leur territoire. Ce climat de méfiance crée une situation difficile pour les négociations en cours.
A l’issue d’une journée de dialogues cruciaux, le Premier ministre cambodgien, Hun Manet, a révélé sur ses réseaux sociaux avoir échangé avec des représentants américains sur les moyens de garantir ce nouveau cessez-le-feu. Ce soutien international peut être un facteur stabilisant, mais le chemin vers une paix durable reste semé d'embûches.
En somme, si le cessez-le-feu représente un espoir pour les populations affectées, il reste à voir si les engagements pris seront appliqués et respectés sur le terrain. La situation demeure à surveiller attentivement, alors que l'insécurité continue de prévaloir dans ces régions.»







