Paris (France) – Mylène Jacquot, la secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques, a tragiquement quitté ce monde à l’âge de 60 ans, comme l’a annoncé le syndicat sur sa page Facebook. Sa contribution à la cause des agents de la fonction publique a été immense.
“Militante passionnée et engagée, Mylène a toujours défendu avec ferveur les intérêts des agents publics”, a déclaré la CFDT, qui représente le principal syndicat dans ce secteur. Pendant près d’une décennie, elle a dirigé la branche Fonctions publiques, ayant un impact significatif sur les réformes de la fonction publique, en interagissant avec de nombreux ministres sur des questions essentielles telles que les retraites, les salaires et la gestion des effectifs.
Dans un communiqué, David Amiel, ministre délégué chargé de la Fonction publique, et Amélie de Montchalin, ministre de l'Action et des Comptes publics, ont rendu hommage à son “expertise inégalée et à son sens du dialogue”, qui ont permis des avancées concrètes pour les agents publics. Ils ont souligné que les négociations auxquelles elle a pris part ont toujours été constructives, illustrant la nécessité d’un dialogue ouvert.
Dans une interview avec l’association Réalités du dialogue social>, publiée en septembre 2024, Mylène soulignait l'importance de la négociation, affirmant que “faire vivre la négociation est un combat”. Elle défendait l'idée que le compromis ne doit pas être vu comme une forme de compromission, car “les accords, souvent le fruit d'un consensus, apportent toujours des améliorations”.
Parallèlement à ses activités syndicales, Mylène Jacquot exerçait la profession de conservatrice générale des bibliothèques à l’Université Paris 8. Originaire de la région de Metz, son dévouement au syndicalisme lui a valu la Légion d'honneur en 2021.
Elle siégeait également au Conseil commun de la fonction publique et au Conseil supérieur de la fonction publique de l'État. Laurent Berger, ancien secrétaire général de la CFDT, a partagé sur LinkedIn : “Grâce à son engagement, nous avons eu la chance de croiser des personnes exceptionnelles. Mylène en faisait indéniablement partie.” Son décès marque une perte significative pour le mouvement syndical en France et souligne l'impact durable qu'elle a eu sur la défense des droits des travailleurs.







