Le 9 décembre dernier, un fait marquant s'est produit au sein d'un collège à Dammarie-les-Lys, en Seine-et-Marne. Une jeune élève de 14 ans a été arrêtée par les forces de l'ordre après avoir été trouvée en possession d'un pistolet à impulsion électrique, communément appelé taser, un dispositif qu'elle aurait prétendument découvert dans la rue. Selon La République de Seine-et-Marne, l'incident s'est produit autour de midi, générant une onde de choc au sein de l'établissement.
Il est souligné que personne n'a été blessé au cours de cet incident, mais les circonstances de l'affaire ont conduit la police à intervenir. L'adolescente a été placée en garde à vue pour port d'arme prohibée dans un contexte scolaire. D'après ses déclarations, elle aurait trouvé le taser sur la voie publique et n'aurait pas su comment l'utiliser. De plus, elle aurait nié avoir menacé ses camarades, affirmant qu'elle n'avait jamais eu l'intention de causer du tort.
Les parents d'élèves et enseignants se sont montrés préoccupés par cet incident, qui rappelle qu'une vigilance accrue est nécessaire dans les établissements scolaires. Comme le souligne un spécialiste de la sécurité scolaire, "l'accès à des objets dangereux par des jeunes est une question sérieuse qui requiert l'attention de toute la communauté éducative".
Dans une situation similaire, en février 2020, un collégien de Montsoult dans le Val-d'Oise avait également été intercepté par les gendarmes alors qu'il possédait un taser. Le principal de l'école avait alors rapidement averti les autorités, prévenant ainsi une possible escalade de la situation.
Le retour à la normale a été rapide après l'incident à Dammarie-les-Lys, mais cet événement soulève des questions essentielles sur la sécurité des élèves dans les établissements scolaires français et la prévention de comportements à risque.







