En 2015, une joggeuse a été victime d'un viol à Poitiers, une affaire qui est récemment relancée grâce à des avancées en matière de généalogie génétique. Un homme de 28 ans, identifié comme le suspect, a été mis en examen et placé en détention provisoire, comme l'a annoncé le parquet de Nanterre.
L'intervention de nouveaux outils d'analyse génétique a permis aux enquêteurs de remonter jusqu'à lui, bien que son ADN ne soit pas figuré dans les fichiers de la police. Les bases de données généalogiques, souvent utilisées pour résoudre des affaires anciennes, ont joué un rôle déterminant dans cette enquête. La technique, qui suscite des débats éthiques, annonce un tournant dans la lutte contre des crimes non élucidés.
Selon des experts, l'application de la généalogie génétique dans les enquêtes criminelles soulève des enjeux de confidentialité et d'éthique. Bien que cette méthode puisse aider à résoudre des affaires non résolues, elle interpelle également sur le respect de la vie privée des individus. Les débats autour de ces pratiques sont d'autant plus vifs en France où la réglementation sur l'utilisation des données génétiques est stricte.
« Il est crucial de trouver un équilibre entre la nécessité de résoudre des crimes et le respect de la vie privée des personnes non suspectées, » estime un généticien cité par France Info. L'identification de ce suspect pose ainsi des questions pertinentes sur la manière dont les technologies modernes influent sur la justice.
Cette évolution dans la méthode d'identification peut-elle tant améliorer la résolution des affaires judiciaires que créer de nouvelles problématiques sociétales ?







