Le 9 décembre 2025 a marqué un tournant dans l'affaire tragique du "violeur au tournevis", qui a choqué Poitiers en juin 2015. Un homme de 28 ans a été placé en garde à vue, soupçonné d'être l'agresseur de la joggeuse, qui avait subi de graves violences lors de cette attaque. Cette avancée est le fruit d'un travail acharné du Pôle national dédié aux crimes sériels et non élucidés (PCSNE), qui a relancé l'enquête après dix ans d'impasse.
Ce fait divers remonte au 23 juin 2015, lorsque la victime, alors âgée de 25 ans, se promenait le long de la rivière du Clain. L'assaillant, armé d'un tournevis, l'avait attaquée et infligé des blessures significatives avant de fuir. Malgré l'importance des investigations menées par la police judiciaire de Poitiers, l'ADN retrouvé sur les lieux n'avait jusqu'alors pas permis d'identifier le suspect.
Les efforts récents du PCSNE se sont concentrés sur l'exploitation de la généalogie génétique. En 2022, une décision a été prise d'explorer des bases de données américaines, où les tests ADN récréatifs sont autorisés. Cette stratégie a porté ses fruits, révélant des correspondances génétiques avec des potentiels parents du suspect, permettant ainsi aux enquêteurs de remonter jusqu'à lui.
La méthode de la généalogie génétique a déjà prouvé son efficacité dans d'autres affaires, comme celle du "prédateur des bois", emprisonné et décédé en détention après avoir été identifié grâce à des techniques similaires. Selon des experts, ces approches innovantes pourraient ouvrir la voie à la résolution de nombreux cold cases en France, offrant ainsi une lueur d'espoir aux victimes et à leurs familles.
Les autorités judiciaires continuent de faire preuve de détermination pour résoudre les affaires non élucidées. Ce développement dans l’enquête de Poitiers souligne l’impact des avancées scientifiques dans le domaine judiciaire. En attendant, le suspect reste en garde à vue, et l’enquête se poursuit pour lever le voile sur les détails de cette affaire choquante.







