En février 2025, un tragique événement s'est déroulé dans un foyer de l'aide sociale à l'enfance situé dans le 13ème arrondissement de Paris. Un garçon de 8 ans a été rasé par ses éducateurs, une scène filmée qui a rapidement circulé sur une boucle WhatsApp professionnelle, entraînant moqueries et humiliation. L’enregistrement montre l’éducatrice souriant alors qu'elle utilise une tondeuse sur l’enfant, qui, malgré le froid hivernal, est torse nu.
Les réactions des éducateurs sont choquantes : des commentaires tels que "On va t’appeler double face" et des rires d'autres enfants illustrent l'absence d'empathie dans cette situation déjà difficile pour le jeune garçon. Selon les éducateurs, l’acte était justifié comme une « sanction », bien qu'il ne soit pas clair ce que l'enfant avait fait pour mériter un tel traitement.
Les discussions internes révèlent un climat de tension au sein de l'équipe éducative, où certains qualifient cette pratique d'« extrêmement grave » tandis que d'autres poursuivent les moqueries. "Ça lui donne plus d’aérodynamisme", écrit un éducateur, démontrant un manque de sensibilité face à la souffrance de l’enfant.
Le lendemain, le garçon se rend à l'école coiffé d'un bonnet, silencieux face aux insultes de ses camarades, qui le frappent même. Lorsque sa mère, préoccupée, contacte le foyer, on lui attribue faussement la tonte à un "raté d'un coiffeur". Ce n'est qu'à la découverte des vidéos en septembre qu’elle réalise l'ampleur de l'humiliation subie par son enfant. Le foyer tente alors de se justifier en affirmant que l'enfant avait des poux, mais l'enquête en cours révèle d'autres vérités.
Une ancienne éducatrice, troublée par les événements, témoigne : "C’était comme si cet enfant sortait d’une chimiothérapie". D'autres experts en protection de l'enfance condamnent fermement cette approche managériale, rappelant que tout acte éducatif doit se faire dans le respect et l'empathie. L’affaire suscite une réaction immédiate de la mairie de Paris, qui se déclare "consternée" et annonce l'ouverture d'une enquête interne.
Les experts en psychologie de l'enfance soulignent qu’un tel acte ne peut être considéré comme une méthode éducative acceptable. Au contraire, ils rappellent l’importance du soutien affectif, d’autant plus nécessaire dans des contextes de vulnérabilité tels que les foyers d’accueil. Le clivage entre éducateurs et enfants ne devrait jamais se transformer en humiliation.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur les pratiques dans les foyers éducatifs et sur la nécessité d'une reforme profonde. En attendant, les équipes éducatives et les familles doivent travailler ensemble pour protéger le bien-être des enfants et offrir un environnement serein et respectueux.







