Le musée du Louvre, monument emblématique de Paris, a subi une inondation importante le 27 novembre, affectant gravement sa précieuse bibliothèque des Antiquités égyptiennes. Environ 400 ouvrages, dont de nombreux livres anciens aux relïures délicates, ont été sérieusement abîmés par des eaux sales jaillissant d'une vanne défectueuse. Selon La Tribune de l'art, le risque d'inondation était anticipé, et des demandes de fonds pour des travaux de prévention avaient déjà été formulées par le département concerné.
Les inondations dans une institution aussi prestigieuse que le Louvre soulèvent des inquiétudes majeures quant à la sécurité des collections. Comme l’indique une alerte émise par le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) relayée par BFMTV, la casse est considérable : "Hier, une vanne alimentant des tuyaux au-dessus de la documentation, dont on savait qu'ils étaient défaillants, a provoqué une inondation d’eau sale importante qui a lourdement abîmé les ouvrages et documents."
Cette situation n'est pas la première à frapper le Louvre cette année. En octobre, le musée a également été touché par un vol notoire de bijoux de la Couronne. De plus, mi-novembre, neuf salles de la galerie Campana, consacrées à la céramique grecque antique, ont été fermées pour cause de fragilité structurelle sur les planchers, ajoutant une couche d’inquiétude concernant l’intégrité des lieux. Des experts s’alarment que ces incidents mettent en lumière un manque de préparation face à de potentiels risques, interrogeant ainsi la gestion des infrastructures historiques.
Parmi les ouvrages touchés, certains sont irrécupérables, une perte inestimable pour la culture et l'histoire. Ce sinistre rappelle l'importance cruciale de la préservation de notre patrimoine et souligne le besoin urgent d'investissements dans la maintenance et la sécurité des institutions muséales.







