Un jeune de 14 ans se prépare à faire face à la justice après avoir provoqué plusieurs fausses alertes à la bombe au sein de son collège, Pierre-de-Belleyme, situé à Pauillac, en Gironde. Selon le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, le jeune garçon sera jugé en mars 2026 pour avoir déclenché pas moins de sept alertes depuis le 11 septembre dernier.
Ces alarmes, lesquelles ont été envoyées via des adresses IP masquées à la brigade numérique sur le site 'Ma sécurité', ont imposé une série de mesures de sécurité renforcées sur le campus, vues les circonstances. La brigade de recherche de Lesparre a rapidement pris l'affaire en mains, mettant en place une enquête pour identifier l’auteur de ces actes.
Allant au-delà des simples alertes, la dernière en date, survenue le 3 décembre, a entraîné l’intervention d’une dizaine de militaires de la gendarmerie, y compris des techniciens en investigations informatiques. Suite à ces interventions, tous les téléphones d'une classe de troisième ont été examinés, permettant ainsi d’identifier le coupable.
Placé en garde à vue, l’adolescent a été soumis à une mesure éducative judiciaire provisoire. Il devra répondre de plusieurs charges, y compris la diffusion de fausses informations entraînant l’intervention des secours, menaces de destruction, ainsi que d'outrages à des personnes en mission de service public. Pour sa défense, certains experts soulignent l'importance d'un cadre préventif dans les écoles pour éviter de tels comportements, citant le besoin d'une sensibilisation accrue des jeunes sur les conséquences de leurs actes.
Cette affaire soulève également des questions sur la responsabilité des parents, qui pourraient être tenus de rembourser les frais inhérents à la gestion des alertes, estimés à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Comme le souligne Le Monde, des initiatives sont en cours pour sensibiliser davantage les élèves aux dangers des fausses alertes, un sujet d'actualité au sein du système éducatif français.







