Lors de la dernière Fête des Lumières à Lyon, un évènement majeur qui attire chaque année près de deux millions de visiteurs, des slogans à caractère politique ont été projetés sur la façade du musée des Beaux-Arts. Parmi eux, des messages tels que « La police blesse et tue » ou « Non à l'État policier » ont suscité une vive controverse.
Les autorités, notamment Fabienne Buccio, préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, ont exprimé leur indignation face à ces messages jugés « insupportables ». « Ces propos sont une atteinte grave à nos institutions et à ceux qui protègent les Lyonnais au quotidien », a-t-elle déclaré sur les réseaux sociaux. Cette expression de haine, selon elle, salit l'image des forces de l'ordre, engagées, rappelons-le, dans un contexte de menace terroriste élevée.
Pour garantir la sécurité pendant cet événement emblématique, plus de 500 agents de la police nationale, ainsi que des militaires de la gendarmerie, étaient mobilisés. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a également pris la parole, soulignant la déplorabilité des attaques publiques contre les forces de sécurité en période de grande affluence.
These actions have echoed criticisms from various political figures. Jean-Michel Aulas, ancien président de l'Olympique Lyonnais, a notamment qualifié ces actes de dangereux pour la cohésion sociale. Le climat actuel en France, marqué par des tensions autour des questions de sécurité et de police, souligne l'urgence d'un dialogue constructif.
Il convient de noter que la Fête des Lumières trouve ses origines dans une tradition catholique consacrée à remercier la Vierge Marie. Depuis quatre décennies, cet événement est devenu un véritable spectacle artistique, alliant culture et engagement citoyen. Toutefois, la juxtaposition de l'art et du message véhiculé par ces projections illustre les défis contemporains de la société française.







