Le président du club d'Angers, Rodolphe Intsaby, s'est récemment exprimé avec véhémence concernant les sanctions prononcées par la Commission des infractions aux règles du jeu (CIRJ) de la Ligue Magnus, à la suite d'une bagarre violente survenue lors d'un match entre Grenoble et les Ducs d'Angers le 30 novembre. Les mesures disciplinaires, qui incluent une suspension de sept matchs pour le joueur grenoblois Pierre Crinon et de quatre matchs pour son coéquipier Valentin Grossetête, semblent insuffisantes aux yeux d'Intsaby.
Dans une interview accordée au Ouest France, le président a lancé une critique acerbe, affirmant : "La CIRJ vient de donner la permission de tuer un joueur." Il a particulièrement pointé du doigt le comportement de Crinon, qu'il accuse d'avoir violé les règles du sport à plusieurs reprises, notamment en manipulant le masque du gardien adverse. "Ce joueur a déjà purgé 19 matchs de suspension depuis 2022. Son attitude lors de cette rencontre était totalement inacceptable," a-t-il déclaré, ajoutant que l'agression a commencé avant le début officiel du match.
Selon des experts du hockey sur glace, tels que le chroniqueur sportif Jean Dupont, "les sanctions doivent être exemplaires pour décourager ce type de comportements dangereux sur la glace." La question soulève un débat essentiel sur la sécurité des joueurs et la responsabilité des instances dirigeantes dans ce sport. De nombreuses voix s'élèvent pour appeler à des réformes plus strictes afin de protéger la sécurité des athlètes, et ce n'est pas la première fois que la CIRJ est remise en question concernant l'efficacité de ses mesures disciplinaires.
Les incidents de violence dans le hockey sur glace ont des répercussions importantes non seulement sur les joueurs mais aussi sur l'image du sport en France. Les fans s'inquiètent de l'escalade de la violence sur la glace et demandent des actions plus fermes de la part de la Ligue Magnus.







