Le tribunal judiciaire d’Argentan a rendu son verdict, vendredi 5 décembre 2025, en condamnant un homme pour avoir commis des violences conjugales sur sa compagne au cours du mois de septembre 2025. L'incident s'est produit dans leur domicile à Flers et a entraîné deux jours d'interruption temporaire de travail (ITT) pour la victime.
À la barre, le prévenu a nié les accusations en répétant : "Je vous le jure, je ne l’ai pas touchée." Cependant, les preuves présentées lors de l'audience ainsi que les témoignages de la victime ont joué un rôle primordial dans la décision du tribunal. Cette affaire met en lumière les défis persistants liés aux violences conjugales, fréquemment sous-estimées dans la société.
Les cas de violences conjugales sont malheureusement en hausse à travers la France, comme l'indiquent les dernières statistiques du ministère de l'Intérieur. Selon des études réalisées par des organisations spécialisées, une femme sur dix déclare avoir été victime de violences physiques ou sexuelles de la part de son partenaire. Ce chiffre alarmant souligne l’urgence d’un changement dans la perception et la gestion des cas de violences conjugales.
Pour Frédéric François, expert en sociologie et auteur d'un rapport sur les violences faites aux femmes, l’affaire de Flers est révélatrice d’un problème systémique. "Nous avons besoin d'une approche plus globale et d'une sensibilisation accrue pour briser le silence autour de ces violences et encourager les victimes à se manifester", affirme-t-il.
Des initiatives locales, telles que des campagnes de sensibilisation et des ateliers de formation sur les violences conjugales, commencent à voir le jour dans plusieurs régions de France. Ces actions sont essentielles pour changer les mentalités et fournir un soutien adéquat aux victimes.
En attendant, cette condamnation à Flers envoie un message fort sur la nécessité d’agir contre les violences conjugales et de soutenir les victimes dans leurs démarches.







