À partir du 1er juillet 2026, tous les petits colis importés dans l'Union européenne seront soumis à une nouvelle taxe de 3 euros. Cette décision, prise par les ministres de l'économie de l'UE le 12 décembre, vise à aligner les réglementations douanières et à protéger le marché unique européen.
Actuellement, les colis d'une valeur inférieure à 150 euros, majoritairement expédiés depuis la Chine, bénéficient d'une exemption de droits de douane. Toutefois, avec l'introduction de cette taxe, les consommateurs européens doivent se préparer à des augmentations possibles des prix lors de leurs achats en ligne.
Selon Bercy, le montant forfaitaire de 3 euros pourrait s'ajouter aux 2 euros déjà envisagés dans le projet de loi de finances pour 2026. "Ce montant forfaitaire est une victoire majeure pour l'Union européenne," a déclaré Roland Lescure, ministre de l'économie et des finances. "Cette initiative permettra de protéger notre marché unique et de garantir une concurrence équitable."
Les experts s'accordent à dire que cette mesure pourrait avoir un impact significatif sur le comportement des consommateurs. Les petites entreprises, notamment celles qui dépendent de la vente en ligne, risquent également d'être affectées par cette nouvelle taxe, qui pourrait freiner la demande pour les produits importés.
Selon une étude récente de l'Institut de la Concurrence, près de 65 % des consommateurs européens ont déclaré qu'une augmentation des coûts de livraison pourrait les dissuader d'acheter des articles en ligne. Le Monde a rapporté que des initiatives similaires ont déjà été mises en œuvre dans d'autres pays, avec des résultats variés.
Alors que l'Union européenne renforce sa souveraineté économique, les consommateurs doivent désormais s’adapter à un paysage commercial en plein changement. Cette réforme pourrait également inspirer d'autres nations à réévaluer leurs politiques douanières pour répondre aux défis du commerce mondial.







