Suite à la décision de liquidation du groupe Brandt, entraînant la suppression de 700 emplois, le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, a exprimé l'espoir d'un "nouveau projet" industriel pour la région, en explorant d'autres secteurs que l'électroménager. "Je ne laisse pas tomber le sujet Brandt", a-t-il affirmé sur TF1, soulignant l'existence d'un site industriel et du savoir-faire local.
Le tribunal des activités économiques de Nanterre a prononcé une liquidation judiciaire jeudi, rejetant un projet de Scop (société coopérative et participative) soutenu par le groupe Revive, conçu pour sauver au moins 370 emplois. Malgré cela, le ministre des PME, Serge Papin, reste optimiste sur les possibilités qui persistent après la liquidation. "Il reste des expériences réussies avec les Scop, à l'image de Duralex", a-t-il déclaré.
Pour aller de l'avant, un rendez-vous a été fixé d'ici la fin de l'année avec des acteurs locaux dans le but de bâtir un projet industriel solide. D'après Martin, un nouveau projet devra impliquer davantage d'investisseurs privés et être conçu sur le long terme. Bercy s'engage également à accompagner les salariés touchés par cette liquidation dans leur transition professionnelle, en tenant compte des dynamiques du marché de l'emploi dans la région d'Orléans.
Les 20 millions d'euros mobilisés par l'État et les collectivités pour soutenir le projet de Scop détiennent toujours un potentiel d'utilisation, bien que la mobilisation des acteurs bancaires ait été insuffisante selon les ministres. "Il y a eu peu de partenaires bancaires, face à l'urgence de la situation", a déclaré Martin, en espérant une réaction plus rapide à l'avenir.
En réponse à ces événements, la CGT Métallurgie appelle à la mobilisation des salariés, en exhortant l'État à agir fermement pour préserver cette entreprise emblématique et les emplois qui en dépendent. Comme le rappelle Franceinfo, la situation actuelle souligne l'importance d'un soutien collectif pour la réinvention de l'industrie locale.







