Le tribunal des affaires économiques de Nanterre a annoncé ce jeudi 11 décembre 2025 la liquidation du groupe d’électroménager Brandt, une étape fatidique pour l'entreprise, qui plonge dans un avenir incertain. Malgré un projet de société coopérative (Scop) soutenu par le gouvernement ainsi que par de nombreux élus locaux, les efforts pour relancer l'entreprise n'ont pas su compenser ses difficultés financières. Selon l'Agence France-Presse, Brandt avait été placée en redressement judiciaire au début du mois d'octobre.
Propriété du groupe algérien Cevital depuis 2014, Brandt a vu son chiffre d’affaires atteindre 260 millions d'euros. Malheureusement, des années de défis économiques et de gestion inefficace ont conduit à cette déclaration de faillite. Des analystes du secteur estiment que la crise du marché de l'électroménager en France, exacerbée par la pandémie de COVID-19 et l'inflation, a amplifié les failles préexistantes de l'entreprise.
Jean-Pierre Petit, un expert du secteur, a commenté : "La liquidation de Brandt est un signal d'alarme pour toute l'industrie. Cela montre l'importance de l'innovation et de l'adaptation rapide aux nouvelles attentes des consommateurs." De plus, les perspectives d'emploi dans le secteur deviennent préoccupantes, alors que des milliers de travailleurs pourraient être touchés par la fermeture définitive des opérations de Brandt.
Alors que cette liquidation fait couler beaucoup d'encre dans les médias, le débat sur l'avenir de l'électroménager français s'intensifie. Une réflexion est donc nécessaire pour encourager l'innovation et la durabilité dans ce secteur vital. Pour l'heure, l'avenir de Brandt s'écrit en pointillés, laissant derrière lui une empreinte d'un temps révolu où l'électroménager français brillait sur le marché international.







