L'Unac, un syndicat minoritaire représentant les employés d'EasyJet, a annoncé un appel à la grève pour le 1er janvier 2026, avec un objectif audacieux : « zéro décollage ». Cette décision fait suite à des plaintes concernant « une instabilité récurrente des plannings » exécutifs, entraînant déjà l'annulation de nombreux vols, notamment à l'aéroport de Nice, où près de 10 vols ont été suspendus.
Ce mouvement de grève risque de causer un véritable désordre dans les aéroports pour le Nouvel an. Le syndicat Unac a décrit ce préavis comme déjà un succès, renforçant ainsi la pression sur la compagnie. La direction d'EasyJet, pour sa part, s'est voulue rassurante, affirmant qu'elle maintiendrait la majorité de ses vols le jour du Nouvel an, tout en annulant ceux affectés. Les passagers concernés ont été informés de leurs options par SMS et e-mail, ce qui inclut un remboursement ou un transfert vers un autre vol.
En parallèle, l'Unac a fait savoir que cette grève pourrait être renouvelée à plusieurs occasions durant les vacances scolaires de 2026. En effet, un préavis de grève avait déjà été lancé par le SNPNC, un autre syndicat, pour une période s'étalant entre le 24 décembre et le 15 janvier. Toutefois, le SNPNC a levé son préavis après des « avancées significatives » dans les discussions avec la direction, ce qui a laissé l'Unac seule à mener ce mouvement de contestation.
Pour l'Unac, la dégradation des conditions de travail au sein de plusieurs compagnies aériennes, y compris EasyJet, vit des répercussions inquiétantes. Le syndicat évoque une « imprévisibilité totale » dans les plannings, ce qui gâche la vie personnelle des employés et entraîne des effets néfastes tels que la fatigue et le stress. Des experts du secteur, interrogés par France Info, notent que de telles grèves pourraient avoir des conséquences économiques significatives pour la compagnie si la situation perdure.
« Il est déplorable de voir que l'Unac a choisi cette voie alors que d’autres options de discussion étaient sur la table », a déclaré un porte-parole d’EasyJet, se disant déçu par la décision. Avec cette situation incertaine qui pèse sur les opérations, de nombreux passagers et employés se trouvent pris au piège d’une lutte syndicale qui pourrait s'installer sur le long terme. Alors que les fêtes approchent, l’avenir des vols EasyJet pourrait devenir encore plus compliqué.







