Lors du dernier conseil municipal des Sorinières, Damien Gros, adjoint à l’urbanisme, a mis en lumière une diminution de la production de logements dans la commune. Il a affirmé : "Moins de vendeurs, moins d’acheteurs, ça se calme un peu, mais ce n’est pas pour nous déplaire." Cette observation suggère un ralentissement dans un marché immobilier déjà impacté par divers facteurs économiques.
Les projets de la Sanglerie et de la rue de Nantes, attendus pour 2026, pourraient marquer un tournant dans cette tendance. Cependant, les experts craignent que ce ralentissement ne soit qu'un signe précurseur d'une crise immobilière plus profonde, comme l’indique un rapport de la Société Générale sur l’évolution du marché immobilier en France.
De plus, la municipalité a établi une charte d'urbanisme visant à rendre le processus de construction plus transparent et à impliquer davantage les riverains. Selon des sources locales, les riverains de nouveaux projets sont systématiquement consultés, assurant ainsi une meilleure accord entre les attentes des habitants et les ambitions des promoteurs.
Ce ralentissement pourrait également être interprété comme une conséquence des hausses des taux d'intérêt et des prix de l'immobilier, rendant l'achat d'une maison moins accessible. La Le Monde rapporte que ce phénomène est observable dans plusieurs communes de Loire-Atlantique.
Les Sorinières, avec ses équipements et son cadre de vie agréable, demeurent tout de même attractives, mais le marché pourrait avoir besoin d'un ajustement pour revenir à des niveaux plus soutenus. Le débat est donc lancé parmi urbanistes, habitants et investisseurs sur l’avenir de ce secteur.







