La France est en émoi après l'annonce du décès de Brigitte Bardot, survenu à 91 ans, comme rapporté par sa fondation de défense des animaux. Elle est célébrée comme une « légende du cinéma français », mêlant beauté, talent et engagement animalier.
Les médias internationaux réagissent avec force. The Guardian la décrit comme « une icône de la liberté », tandis que la BBC la considère comme un « symbole de la libération sexuelle » ayant profondément influencé le cinéma. Cependant, elle est également reconnue pour son « héritage controversé », notamment en raison de ses propos sur l'islam et les droits des homosexuels, qui ont terni son image.
Le Corriere della Sera évoque sa beauté éternelle, citant même ses réflexions sur son fils, qu'elle avait qualifié de « tumeur » dans son autobiographie. La Repubblica lui rend hommage comme « la diva rebelle » qui a inspiré de nombreux admirateurs au-delà des frontières.
En Allemagne, Bild fait écho à cette admiration, déclarant que « la Tour Eiffel s’incline » en mémoire de l'actrice. Loin de rester un symbole figé du passé, Bardot a toujours été engagée dans des discussions sociopolitiques, notamment avec ses prises de positions en faveur de l’extrême droite, comme le mentionne le Washington Post.
Alors que CNN souligne son statut d'« icône de la sensualité française », The New York Times n'hésite pas à rappeler son parcours politique, révélant ainsi une facette moins connue mais tout aussi marquante de sa vie. Bardot, éduquée dans la tradition gaulliste, a vu ses convictions évoluer au fil des ans, accentuant son attraction pour des valeurs controversées.
Les avis divergent sur son héritage, certains saluant son rôle de pionnière alors que d'autres mettent en lumière ses déclarations polémiques. Cette dualité est précisément ce qui fait de Brigitte Bardot un personnage à la fois admiré et controversé, une véritable incarnation des turbulences culturelles de son époque.







