Le 26 décembre, le parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête concernant le site britannique Little Sex Dolls, accusé de vendre des poupées sexuelles ayant une apparence enfantine. Cette décision fait suite à un signalement de la Haute-commissaire à l'Enfance, Sarah El Haïry, qui a exprimé des inquiétudes sur les implications de tels produits pour la sécurité des enfants.
Cette enquête s'inscrit dans un contexte plus large, où le parquet de Paris a récemment intensifié ses efforts pour lutter contre la pédopornographie en ligne. Les enquêtes concernent également d'autres plateformes de vente en ligne telles que Shein, AliExpress, Temu et Wish, qui font face à des accusations similaires. Selon Le Monde, ces sites sont accusés de permettre l'accès à des contenus inappropriés pour les mineurs.
Sarah El Haïry a signalé que "ces produits alimentent des comportements pédocriminels" et a demandé que les autorités compétentes soient informées de l'identité des acheteurs. Ce projet de surveillance vise non seulement à protéger les enfants, mais aussi à prévenir la banalisation de la violence sexuelle envers les jeunes.
Des actions ont également été menées récemment, avec des interpellations de personnes suspectées d'avoir acheté ces poupées. Une vaste opération policière a eu lieu mi-décembre, ciblant une vingtaine de suspects, soulignant l'urgence et la gravité de la situation. L'association Mouv'Enfants, qui a alerté les autorités sur le site en question, a fait valoir que la sécurité des mineurs est un enjeu de premier plan.
La lutte contre la pédopornographie et la vente de produits dangereux pour les enfants est devenue une priorité pour les autorités françaises. Cette affaire met en lumière la nécessité d'une régulation plus stricte des plateformes en ligne afin de protéger les jeunes contre des contenus qui soutiennent des activités illégales.







