À partir du 1er janvier 2024, de nouvelles mesures vont bouleverser les conditions d'installation des étrangers non européens en France. Cela inclut des tests civiques et linguistiques, deux étapes cruciales pour obtenir une carte de séjour pluriannuelle ou de résident.
Conformément à la loi sur l'immigration adoptée récemment, ces examens ne sont plus facultatifs. Le test civique, qui se déroulera dans des centres agréés sur support numérique, nécessite un taux de réussite d'au moins 80 %. Les candidats devront répondre à 40 questions à choix multiples, abordant des thèmes variés tels que les « principes et valeurs de la République » et le « système institutionnel et politique ».
Le test, d'une durée de quarante-cinq minutes, inclut des sujets comme l’histoire de France, la culture et les droits fondamentaux, ce qui témoigne d'une volonté d'intégration plus rigoureuse. Pour valider leur examen, les participants doivent atteindre un score minimum, sans limite de tentatives imposées, mais les niveaux de difficulté varient selon le type de titre de séjour demandé.
Des coûts à prévoir et une nouvelle exigence de diplôme
Les coûts liés à ces nouveaux tests sont non négligeables, oscillant entre 100 et 200 euros, et ne seront pas remboursés par l'État. Les étrangers devront également valider un niveau linguistique spécifique : A2 pour la carte pluriannuelle, B1 pour celle de résident et B2 pour la naturalisation. Auparavant, il suffisait de suivre des cours de français, mais désormais, un diplôme attestant de ces compétences est requis.
Pour aider les aspirants immigrés, l’Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) a mis en place 600 heures de cours en présentiel, notamment pour les débutants. Une plateforme numérique propose aussi des ressources gratuites pour se préparer à ces examens. Selon un expert en immigration, ces mesures visent à renforcer l'intégration des nouveaux arrivants, tout en garantissant qu'ils soient informés de leurs droits et devoirs (source : Gouvernement.fr).
Les futurs résidents doivent donc se préparer sérieusement à ces nouveaux défis, qui – au-delà des simples formalités administratives – représentent un véritable engagement à s'intégrer dans la société française. Alors que l'exigence d'une bonne maîtrise de la langue et une connaissance des valeurs républicaines se renforcent, cela soulève aussi des questions sur l'accès à la formation linguistique et aux ressources éducatives.







