À partir du 1er janvier 2026, le Pays de la Loire sera à l'avant-garde d'une nouvelle approche dans la lutte contre la violence sexuelle liée aux soumissions chimiques. Les victimes présumées de viols sous substances pourront bénéficier de tests de détection remboursés par la Sécurité sociale, sans avoir à porter plainte au préalable. Cet effort vise à rendre les soins et la justice plus accessibles, comme l'explique Sandrine Josso, députée du Modem, par ailleurs parlementaire en mission gouvernementale sur le sujet.
Ce protocole, dont la mise en œuvre a été officialisée par le décret du 11 décembre 2025, sera également expérimenté dans d'autres régions comme l'Île-de-France et les Hauts-de-France. Sandrine Josso, qui a elle-même été témoin des conséquences dévastatrices de ces actes, a mis en lumière la nécessité d'un tel dispositif : "Il était essentiel de choisir les Pays de la Loire[[1](https://www.ouest-france.fr/societe/violence-sexuelle)] pour mener cette expérimentation", a-t-elle déclaré lors d'une entrevue.
Cette initiative arrive à un moment crucial, alors que des affaires de soumission chimique continuent de secouer la société. Le procès de Joël Guerriau, ancien sénateur de Loire-Atlantique, prévu les 26 et 27 janvier, est un rappel tragique de ce problème alarmant[[2](https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/la-deputee-le-senateur-et-la-soumission-chimique-9318405)]. Les experts affirment que ce protocole pourrait améliorer la collecte des preuves et renforcer la confiance des victimes envers le système judiciaire.
La députée conclut : "Nous devons transformer notre douleur en action publique". Cette avancée significative pourrait également inciter d'autres régions à adopter des mesures similaires pour protéger les victimes et prévenir davantage ces crimes abominables.







