Dans la nuit du 15 décembre, un collège à Dijon, le Champollion, a été ravagé par un incendie, qualifié de "très vraisemblablement criminel" par le procureur local. Cet acte honteux a été condamné par le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, et le ministre de l'Éducation, Edouard Geffray, qui ont qualifié l'incendie d'"ignoble".
Selon les autorités, cet incendie serait lié au narcotrafic, ciblant directement un établissement scolaire dans un quartier déjà affligé par des problèmes de drogue. "L'objectif était de détruire cet établissement, purement et simplement", a déclaré Nuñez.
Les ministres ont également déclaré leur détermination à intensifier la lutte contre le trafic de stupéfiants, un combat qu’ils jugent long et difficile mais nécessaire à mener avec force. "Rien n'intimide le gouvernement", a-t-il ajouté lors de sa visite à Dijon, où il a inspecté les lieux détruits par le feu.
Par ailleurs, Edouard Geffray a rassuré les parents d'élèves en précisant que la majorité des élèves du collège sera rescolarisée à proximité et que la préparation du brevet ne sera pas affectée. En effet, les travaux de rénovation pourraient prendre plusieurs mois, avec l'objectif de rouvrir le collège pour la rentrée scolaire de septembre 2026, selon le président du conseil départemental, François Sauvadet.
Ce drame survient alors que le quartier des Grésilles se débat avec des problèmes liés à la drogue, et le préfet de la région a noté des liens entre cet incident et les récentes interventions des forces de l'ordre visant à éradiquer le trafic de drogue dans le secteur. En mars dernier, une médiathèque à proximité avait également été la cible d'un acte de vandalisme, reflétant une montée inquiétante de la violence associée à ces activités illégales.
Face à cette situation, des experts et des membres de la communauté appellent à des solutions durables. "Il est crucial que des mesures soient prises non seulement pour punir, mais aussi pour réhabiliter les jeunes en difficulté et leur donner de véritables alternatives", soutient un éminent sociologue local. "L'éducation et la prévention doivent être renforcées pour éviter que de tels actes ne se reproduisent à l'avenir."







