Dans un contexte de tensions accentuées entre Paris et Moscou, le Kremlin a récemment fait savoir que Vladimir Poutine était « prêt au dialogue » avec Emmanuel Macron. Cette déclaration, faite par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a suscité des réactions à divers niveaux. En effet, Emmanuel Macron a souligné l'importance de la communication avec Poutine, affirmant qu'il serait « utile de parler » à son homologue russe.
Lors d'une conférence de presse, après un sommet européen ayant permis de débloquer un prêt de 90 milliards d'euros pour soutenir l'Ukraine, Macron a rappelé que, sans un cadre de discussion structuré, les Européens risquaient de se retrouver à discuter avec des négociateurs isolés, ce qui pourrait non seulement nuire à l'efficacité des négociations, mais également à la paix en Europe.
Tandis que les tensions restent vives, avec des opinions contrastées sur un éventuel plan de paix jugé déséquilibré, certains experts, comme Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, estiment que « le dialogue est une nécessité pour une sortie de crise durable ». D'autres, en revanche, expriment leurs doutes sur la sincérité de la volonté russe de dialogue, craignant que cela ne soit qu'un stratagème pour gagner du temps.
Parallèlement, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, appelle à un renforcement des pressions sur Moscou, soulignant que l'agenda russe continuerait à créer des obstacles à un règlement pacifique. Des discussions séparées ont lieu, notamment en Floride, où des représentants ukrainiens, européens et américains s'efforcent d'établir un consensus face à l'attitude russe.
À l’aube de ce nouveau chapitre potentiel dans les relations France-Russie, l’industrie diplomatique retient son souffle, attendant des gestes concrets qui pourraient ouvrir la voie à des pourparlers de paix. La communauté internationale surveillera de près cette dynamique, espérant un retour à la table des négociations.







