Le 12 décembre, le Japon a été frappé par un séisme d'une magnitude de 6,7 au large de sa côte nord, lequel a suscité une alerte au tsunami, rapidement annulée après l'enregistrement de vagues de seulement 20 centimètres. Les autorités japonaises, en particulier la Japan Meteorological Agency (JMA), ont mis en garde contre la possibilité de vagues pouvant atteindre un mètre, mais les objectifs ne se sont pas matérialisés.
Les secousses ont été perceptibles dans la ville de Kuji, située dans la préfecture d'Iwate, sur l'île principale de Honshu. Malgré la crainte d'un tsunami dévastateur, seul un léger ressaut de deux vagues de 20 centimètres a été enregistré, respectivement à Enrimo et dans la préfecture d'Aomori, peu de temps après le tremblement de terre, à 12h38 locale.
Cette secousse survient à peine quelques jours après un séisme notable de 7,5 qui a fait au moins 50 blessés, ce qui souligne la vulnérabilité du pays aux tremblements de terre. Selon des experts du Centre de recherche sismique de l'Université de Tokyo, la région est l'une des plus sismiquement actives au monde, enregistrant près de 1.500 tremblements de terre chaque année.
Les Japonais, qui gardent en mémoire le tremblement de terre cataclysmique de 2011 ayant causé la mort de plus de 18.500 personnes, ont été confrontés à une nouvelle réalité à chaque secousse. Alors que le pays continue de renforcer ses infrastructures pour résister à de tels phénomènes naturels, les communautés locales restent sur le qui-vive, prêtes à répondre à d’éventuelles crises futures.
Le public a été conseillé de rester vigilant et de suivre les conseils des autorités locales, car la sismicité dans la région ne montre aucun signe de ralentissement. Les experts estiment qu'il est crucial pour les citoyens de se préparer à toute éventualité, d'où des campagnes régulières de sensibilisation menées par les gouvernements locaux.







