L'agression au couteau survenue dans le métro parisien le 26 décembre a jeté une lumière crue sur le parcours du suspect. Identifié comme un homme de 25 ans, il avait obtenu la nationalité française en 2018, à 18 ans. Selon les dernières informations révélées par Marie-Pierre Vedrenne, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, une perquisition à son domicile a permis de retrouver un passeport français.
Initialement présenté comme un ressortissant malien sous une obligation de quitter le territoire (OQTF), son statut s'est rapidement éclairci lors de l'enquête. La ministre a affirmé que son identité et sa situation administrative sont toujours en cours de vérification. "Les vérifications ont été menées tout au long de l'enquête, mais l'absence de documents a compliqué la compréhension de sa nationalité", a expliqué Vedrenne dans une interview à RTL.
Ce suspect n'est pas étranger à la justice française. En effet, il avait déjà été poursuivi pour des actes de vol aggravé et d'agression sexuelle. Son placement en centre de rétention administrative n'a pas abouti à une expulsion dans le délai légal de 90 jours, comme le rapporte Valeurs Actuelles. Sans titre d'identité valide, l'individu a été libéré avec une assignation à résidence.
Suite à son arrestation pour l'attaque au couteau, sa garde à vue a été levée pour des raisons psychiatriques, un médecin ayant jugé son état incompatible avec cette mesure. Cette affaire relance le débat sur l'efficacité des mécanismes de retenue administrative et sur la gestion des personnes ayant un passé criminel. Des experts appellent à une réévaluation de la politique migratoire, arguant qu'une meilleure vérification des antécédents est essentielle pour prévenir de tels incidents.







