Un incident tragique a secoué le métro parisien vendredi après-midi, où trois femmes ont été attaquées au couteau sur la ligne 3. Le suspect, un homme de 25 ans, a été interpellé quelques heures après les faits grâce aux caméras de vidéosurveillance.
Les premières agressions ont eu lieu vers 16h10 à la station République, où la première victime a été ciblée. Quelques minutes plus tard, à la station Arts-et-Métiers, une deuxième femme a subi la même attaque. Le suspect a finalement fait une troisième victime à la station Opéra avant de prendre la fuite sur la ligne 8.
Le suspect, né au Mali, n'est pas un inconnu des autorités, ayant déjà un casier judiciaire pour des infractions variées, y compris le vol aggravé et l'agression sexuelle. Libéré en juillet dernier, il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français, mais une expulsion a été impossible à réaliser en raison de l'absence de documents d'identité valides. Selon des sources policières, il présenterait des signes de déséquilibre mental.
Les victimes, bien que blessées, ne sont pas en danger de mort. Elles ont été transportées à l'hôpital pour recevoir des soins. Parmi elles, une femme enceinte a été touchée, suscitant des préoccupations supplémentaires pour sa santé.
La classe politique réagit vigoureusement à cette violence. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a promis de mettre un terme à ce qu'elle décrit comme un laxisme inacceptable. En réponse, des voix de gauche comme celle de Sophia Chikirou soulignent que la sécurité dans les transports devrait relever de la Sûreté ferroviaire, et non de la police municipale.
Pour David Belliard, un élu écologiste, il est urgent de renforcer le soutien pour les personnes en détresse psychologique, tandis que d’autres, comme Pierre-Yves Bournazel, appellent à une plus grande présence policière dans le métro. Cet incident met une nouvelle fois en lumière les enjeux de sécurité dans les transports publics à Paris.







