Un chauffeur routier âgé de 36 ans a été condamné récemment à trois ans de prison pour avoir tenté de transporter 35 kilos d'herbe de cannabis dissimulés parmi des vêtements.
Le 11 décembre 2025, lors d'un contrôle à la gare de péage de Castets, il est interpellé par un important dispositif de gendarmes et de douaniers, mobilisés pour une opération de grande envergure sur l'autoroute A63. Les agents inspectent son camion en provenance de Tanger, prévu pour livrer des milliers de robes destinées à une grande marque britannique.
Malheureusement pour lui, une fouille minutieuse met à jour des poches de marijuana soigneusement emballées dans trois sacs noirs à l'intérieur de la remorque. « Je ne suis pas responsable. Je n'ai rien à voir avec ça », a-t-il déclaré lors de son audience au tribunal de Dax, comme rapporté par Sud Ouest.
A l'intérieur de sa cabine, les autorités trouvent également 6 000 euros en liquide, qu'il justifie comme ses économies. Les juges, cependant, n'ont pas été convaincus par sa défense, soulignant que la somme excédait largement ce qu'un conducteur normal pourrait posséder.
Le malheureux routier a affirmé, par le biais d'un interprète, que la drogue pourrait avoir été chargée pendant son sommeil en Espagne. Cependant, cette version des événements a été rejetée par le Ministère public, qui a fait état de son implication antérieure dans plusieurs trafics de stupéfiants, comprenant des voyages similaires entre l'Espagne et l'Angleterre.
Sur cette affaire, la juge Claire Gascon a été particulièrement incisive, soulignant les incohérences de son discours et la récidive observée dans son comportement. En effet, des éléments de preuve, y compris des messages dans ses téléphones, révèlent un précédent impliquant le transport d'une trentaine de kilos de cannabis.
« Lutter contre le narcotrafic avec un tel volume de drogue est comme tenter de vider l'océan avec une cuillère », a commenté Marion Escudier, procureur de la République, avant de demander la confirmation de la peine de trois ans de prison et une interdiction de séjour sur le territoire français pour cinq ans.
La décision a été prononcée malgré la plaidoirie de l'avocate du prévenu, qui a tenté de remettre en question la certitude entourant la culpabilité de son client. Une affaire qui soulève des questions sur les défis liés à la régulation du trafic de drogues en France, un sujet qui préoccupe de plus en plus les experts en sécurité et les responsables gouvernementaux.







