Après avoir subi, le 22 décembre, une grave cyberattaque, La Poste informe que son activité a presque repris son cours habituel, bien que des dysfonctionnements mineurs persistent. Les services affectés incluent les plateformes en ligne et le suivi des distributions de courriers et colis. Malgré ces défis, La Poste a affirmé que des améliorations notables étaient notées depuis mercredi, avec la réouverture du site laposte.fr, bien que le suivi de colis ait encore rencontré des difficultés.
Jeudi, la situation s'est encore stabilisée, rendant le suivi des colis à nouveau opérationnel. "Bien que certains colis puissent ne pas être répertoriés, cela reste marginal," a confirmé La Poste, comme rapporté par l'AFP.
Deux millions de colis livrés le 24 décembre
La crise a intensifié la course contre la montre pour les employés de La Poste, particulièrement en cette période de Noël où la charge de travail est élevée. En deux mois, le groupe doit gérer 180 millions de colis. Malgré la cyberattaque, La Poste a réussi à acheminer 5,5 millions de colis depuis le début de la semaine, y compris deux millions uniquement le 24 décembre. La banque en ligne et les services d'appel fonctionnaient, selon les déclarations officielles.
La Poste a également déposé plainte, affirmant qu'aucune donnée sensible n’avait été compromise dans ce qui a été décrit comme un incident de type "déni de service". Ces attaques visent à surcharger les sites web afin de les rendre inaccessibles.
Des hackers pro-russes en cause
Le parquet de Paris a précisé que l'attaque a été revendiquée par le groupe Noname057, connu pour son affiliation pro-russe et son implication dans de multiples cyberattaques, principalement contre l'Ukraine et ses alliés, dont la France. Toutefois, certains experts en cybersécurité mettent en garde sur la réticence à accorder foi à ces revendications qui pourraient être opportunistes, destinée à attirer l'attention médiatique.
Il est fondamental de garder en mémoire que la vigilance est essentielle dans ce contexte, tant pour les entreprises que pour les consommateurs, comme l'indiquent plusieurs analystes du secteur. Selon une étude récente de la société de cybersécurité Europol, les actrices malveillantes prennent de plus en plus pour cible les infrastructures critiques, un phénomène en augmentation.







