Un drame a eu lieu à Reims le jour de Noël, où le corps sans vie d'un homme de 35 ans a été découvert, probablement en raison des températures glaciales qui frappent le pays. Selon le procureur François Schneider, cet homme bénéficiait d'un logement social, mais ne s'y installait pas régulièrement.
Une autopsie est prévue pour ce vendredi afin de déterminer les causes exactes du décès, qui remonterait à la nuit de mercredi à jeudi. Les conditions climatiques extrêmes, avec une alerte au froid lancée par Météo-France, sont considérées comme la cause « probable » de son décès. Les témoins ont également rapporté que l'individu était connu pour ses ivresses publiques, ce qui pourrait avoir contribué à sa vulnérabilité face aux intempéries.
Ce tragique incident survient alors que la moitié nord de la France est en proie à une vague de froid intense, décrite par Météo-France comme le « Noël le plus froid depuis 2010 ». Seize départements sont ainsi placés en vigilance jaune. Dans cette perspective, plusieurs préfectures ont activé des plans d’urgence, étendant les horaires d'ouverture des centres d'accueil et intensifiant les maraudes pour venir en aide aux sans-abri.
Les chiffres de l'aide aux sans-abri sont alarmants. En 2024, le collectif Les morts de la rue a rapporté que plus de 900 personnes sans domicile fixe avaient perdu la vie, marquant une recrudescence préoccupante. Selon la Fondation Abbé Pierre, on estime qu'environ 350 000 personnes vivent sans toit en France, avec 20 000 d'entre elles errant dans les rues. Des spécialistes de la question, comme Jean-Baptiste Biville, sociologue et expert en homeless, soulignent l'importance de la réponse collective face à cette crise humanitaire grandissante.
La fatalité du décès de cet homme rappelle la nécessité cruciale d'agir pour protéger les plus vulnérables de notre société durant les périodes de froid extrêmes.







