À partir de 2026, les épargnants peuvent s'attendre à une amélioration notable des conditions du Plan d’épargne logement (PEL), avec un taux de rémunération passant de 1,75 à 2 %. Cette légère hausse, annoncée dans le Journal officiel le 20 décembre, ne concerne que les nouveaux PEL souscrits en 2026, excluant ainsi les comptes déjà établis.
Historiquement, le taux du PEL a connu des fluctuations : il était de 2,25 % en 2024 avant de descendre à 1,75 % l'année suivante. Pour les experts en finance, cette hausse, bien que modeste, est perçue comme un ajustement nécessaire plutôt qu'une véritable relance économique. « Il est essentiel d'écouter les besoins des épargnants tout en restant vigilant sur l'évolution économique », déclare un analyste financier de la Banque de France.
Un produit d’épargne incontournable
Le PEL, qui par ailleurs compte 207,1 milliards d’euros d’encours selon la Banque de France, reste extrêmement populaire en France, se plaçant juste derrière le livret A. Ce taux de 2 % sera fixe pour une durée maximale de 15 ans, assurant ainsi une certaine stabilité aux épargnants. Pour les PEL ouverts avant le 1er mars 2011, la durée peut effectivement être indéfinie, offrant un gage de sécurité et de flexibilité.
Les conditions d'emprunt pour les nouveaux PEL ouverts en 2025, cependant, ont été fixées à 3,20 %, ce qui pourrait influencer les décisions des futurs propriétaires. D’après une étude récente de Capital, cette dynamique pourrait également redynamiser le marché immobilier français, très attendu par les ménages en quête d'accession à la propriété.
En conclusion, ceux qui envisagent d'ouvrir un PEL en 2026 pourraient bénéficier d'un taux attractif, alors que les anciens souscripteurs continueront à faire face à des rendements plus modestes. Ce changement, bien qu'inoffensif, pourrait marquer un tournant dans la manière dont les Français abordent leur épargne à l'avenir.







