À partir de septembre 2025, le gouvernement mettra en place un décret autorisant le départ à la retraite progressive dès 60 ans. Cette mesure, attendue par de nombreux salariés, permettra à chacun de bénéficier d'une retraite partielle tout en continuant à cotiser. L'accord conclu à l'automne 2024 entre le Medef et les syndicats CFDT et CFTC a ouvert la voie à cette réforme.
Retraite progressive : un nouveau souffle dès 60 ans
La retraite progressive, bien que peu utilisée (seulement 31 000 bénéficiaires fin 2024), permettra aux salariés de travailler entre 40 % et 80 % de leur temps plein tout en continuant à cotiser intégralement pour leur retraite. Ce processus ne s'applique pas uniquement au secteur privé, mais se destine également aux agents de la fonction publique d’État et aux travailleurs indépendants. Cependant, il pourrait laisser de côté les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, suscitant ainsi des demandes d'extension par les syndicats.
Les conditions du départ à la retraite
Pour pouvoir bénéficier de ce dispositif, il sera nécessaire d'avoir accumulé au minimum 150 trimestres de cotisation. Bien que l'employeur soit tenu de motiver tout refus de retraite progressive, il a la possibilité de s'opposer à une demande en fonction des besoins de l'entreprise. Cela signifie que le salarié devra passer par un processus d'approbation avec sa direction.
Une réponse aux défis du vieillissement au travail
Cette réforme est particulièrement significative dans un contexte où la durée de travail s'allonge. Elle vise à offrir un meilleur encadrement aux fins de carrière, permettant aux salariés d'amorcer leur retraite en douceur. En somme, la retraite progressive à partir de 60 ans représente une avancée majeure pour les travailleurs souhaitant gérer leur départ à la retraite sans précipitation.







