Lors de la succession de Mme G, la situation a pris une tournure inattendue pour sa fille, Mme Y. Cette dernière a découvert avec stupeur que sa mère avait constitué une assurance-vie d'une valeur de 274 800 €, en désignant une association comme unique bénéficiaire. Face à cette situation, elle a décidé de porter l'affaire devant les tribunaux.
Les arguments échangés devant la justice
Au cœur du litige, Mme Y argue de son droit à une part raisonnable de l'héritage maternel, estimant qu'elle devrait recevoir au moins 50 % des avoirs de sa mère. De son côté, l'association a fait valoir que l'assurance-vie échappe aux règles de la succession, sauf dans le cas où le montant versé serait jugé excessif.
Le verdict de la Cour de cassation
La Cour de cassation a tranché en faveur de l'association, rejetant les revendications de Mme Y. Selon les juges, la notion d'excès ne s'évalue pas par rapport à l'héritage, mais plutôt au moment du versement, en tenant compte de divers facteurs tels que les capacités financières du souscripteur, son âge, sa situation familiale et l'utilité du contrat d'assurance-vie.
Une décision aux implications larges
Ce verdict de la Cour de cassation, prononcé le 19 décembre 2024, pose un jalon important dans le domaine des successions. Il rappelle que les enjeux liés aux assurances-vie peuvent avoir des conséquences significatives sur le partage des biens familiaux, offrant ainsi un éclairage nouveau sur les droits des héritiers face à de telles situations.







