Travailler à l'étranger peut avoir des conséquences significatives sur votre retraite. Selon l'activité exercée, le pays d'expatriation et le statut d'emploi, les trimestres cotisés peuvent être pris en compte différemment. En général, les périodes de travail à l'étranger peuvent être intégrées au calcul de la retraite, mais les règles varient en fonction des accords internationaux.
Les conditions d'expatriation
Un salarié est considéré comme expatrié dans deux cas :
- Si une entreprise française l'envoie à l'étranger pour une mission de longue durée (détachement).
- S'il est employé par une société étrangère.
En règle générale, un salarié expatrié doit cotiser au régime de retraite du pays d'accueil. Cependant, la France a signé des accords avec de nombreux pays pour protéger les droits à la retraite des expatriés.
Accords et coordination européenne
La France a conclu des accords avec plus d'une quarantaine de pays, notamment :
- Les 28 pays de l'Union européenne.
- Les États de l'Espace économique européen (Norvège, Islande, Liechtenstein).
- La Suisse.
Ces conventions permettent de cumuler les périodes de travail en France et à l'étranger pour le calcul de la retraite, garantissant ainsi que chaque pays verse sa part de pension.
Expatriation et retraites complémentaires
Pour les expatriés, la retraite de base est calculée selon les règles en vigueur dans le pays d'accueil et en France. Les retraites complémentaires, quant à elles, ne bénéficieront pas d'un cumul des points pour l'activité à l'étranger. En cas de détachement, le salarié reste rattaché au système français de sécurité sociale.
Il est crucial pour les expatriés de bien comprendre les implications de leur situation sur leurs droits à la retraite afin d'optimiser leur avenir financier.







