Les voyageurs qui prévoient de prendre l'avion avec Easyjet le 1er janvier 2026 pourraient voir leurs plans bouleversés. En effet, le syndicat UNAC, représentant une part minoritaire des employés, a confirmé son préavis de grève pour le Jour de l'an. L'autre syndicat majoritaire, SNPNC-FO, a malgré tout décidé de suspendre son mouvement, considérant que des progrès avaient été réalisés.
Les revendications de l'UNAC reposent sur ce qu'il considère comme une "dégradation notable des conditions de travail" des employés. Dans un communiqué relayé par Le Figaro, le syndicat souligne que la "détresse des salariés" face aux changements fréquents de leurs plannings contribue à créer un environnement de travail instable et stressant.
Un porte-parole de l'UNAC a déclaré : "Le nombre d'arrêts maladie a considérablement augmenté, dû à cette imprévisibilité qui engendre fatigue et anxiété. Ce n'est pas en nous offrant 10 € supplémentaires que la situation va s'améliorer." Ce commentaire illustre la frustration grandissante parmi les employés face à ce qu'ils perçoivent comme une déconnexion entre les propositions de la direction et leurs réalités quotidienne.
Le syndicat affiche donc un audacieux objectif de "zéro décollage" pour le premier janvier. Une telle grève pourrait entraîner des perturbations majeures non seulement à Paris-Charles de Gaulle et Orly, mais également dans les aéroports régionaux. L'UNAC a précisé que de nouvelles dates de grève pourraient être annoncées si des mesures concrètes ne sont pas mises en œuvre pour stabiliser les plannings d'ici février prochain.
Cette situation fait écho à d'autres conflits du secteur aérien en France, où un climat de mécontentement perdure, renforçant ainsi la nécessité d'une réflexion sur les conditions de travail dans l'aviation. Selon plusieurs experts, ce type de grève pourrait devenir plus fréquent à mesure que les compagnies aériennes doivent naviguer entre la rentabilité et le bien-être de leur personnel. La question demeure : les entreprises aériennes seront-elles capables de trouver un équilibre satisfaisant entre les demandes des syndicats et la nécessité de maintenir des services fiables pour leurs clients ?







