À partir du 1er janvier 2026, un nouveau congé de naissance sera mis en place pour tous les parents d'enfants nés à partir de cette date, comme l'a confirmé le ministère de la Santé dans un communiqué récent. Bien que le texte ait été adopté, la mise en œuvre de ce dispositif sera progressive et dépendante de la mise en place technique prévue pour l'année 2026.
Ce congé supplémentaire, dont la durée variera entre un à deux mois par parent, vient s'ajouter aux congés maternité et paternité classiques. Contrairement au congé parental existant, il bénéficiera d'une indemnisation plus généreuse, fixée à 70 % du salaire net pour le premier mois, puis à 60 % pour le second, ce qui a suscité des discussions entre les députés. Les parents auront la possibilité de diviser ce congé en deux périodes d'un mois selon leur convenance.
La mise en place d'un tel congé a été être fortement demandée par les associations familiales et des experts en politiques sociales, qui estiment que cela répond à un besoin crucial d’accompagnement des nouveaux parents, comme le souligne l'économiste social Thierry Pech dans Le Monde. « Le soutien durant les premières semaines après la naissance est essentiel pour le bien-être des enfants et des parents », déclare-t-il.
Le calendrier d'application de ce congé a été source de vives discussions. Initialement prévu pour 2027, l’Assemblée nationale a réussi à le faire avancer à janvier 2026. Cette décision a cependant été rediscutée sous certaines contraintes techniques au Sénat. Finalement, le texte a été validé, permettant un lancement décalé. La ministre de la Santé, Stéphanie Rist, a affirmé que le gouvernement respecte ces efforts, malgré les défis techniques à surmonter.
Le ministère a également précisé que le refus d'une mise en œuvre immédiate vise à garantir la sécurité juridique pour les employeurs, soulignant que les équipes sont already mobilisées pour une introduction réussie au cours de l'année 2026. Toutes les modalités pratiques seront diffusées aux familles et aux entreprises dans les prochains mois, afin de préparer au mieux ce changement significatif dans le paysage parental français.







