Dans un développement tragique concernant l'attentat de Bondi, survenu lors des célébrations de Hanoukah, la commissaire de la police fédérale australienne, Krissy Barrett, a déclaré que les deux assaillants, Naveed Akram et son père Sajid, semblaient avoir agi sans aide extérieure. Ce moment sombre, qui a coûté la vie à quinze personnes, a choqué la nation et suscité une grande inquiétude quant à l'augmentation de l'antisémitisme en Australie.
Selon Krissy Barrett, ni Akram ni son père n'étaient affiliés à une organisation terroriste. "Nous n'avons aucune indication suggérant qu'ils faisaient partie d'un groupe plus large ou qu'ils ont été influencés par d'autres pour réaliser cette attaque", a-t-elle précisé lors d'une conférence de presse. Les deux hommes avaient précédemment voyagé dans le sud des Philippines, ce qui a alimenté les spéculations sur de possibles liens avec des extrémistes, une région connue pour son instabilité.
Leur voyage à Davao, juste avant l'attentat, a soulevé des interrogations. Barrett a ajouté : "Je ne suggère pas qu'ils étaient là pour du tourisme". En effet, des enregistrements vidéo montrent qu'ils ont peu quitté leur hôtel pendant ce séjour, renforçant les suspicions. De plus, des images diffusées par la police montrent les hommes en train de s'entraîner avec des armes à feu, ce qui indique une préparation minutieuse de l'attaque.
Les autorités, face à la montée de la violence et du terrorisme, ont promis de durcir la législation contre l'extrémisme et de lancer un programme de rachat d'armes à feu. Toutefois, certains membres de la communauté juive estiment que leurs appels à une action contre l'antisémitisme n'ont pas été suffisamment pris en compte, notamment depuis le 7 octobre, où la situation a commencé à se détériorer gravement.
Parmi eux, près de dix-sept familles des victimes ont demandé au Premier ministre Anthony Albanese d’initier une commission d’enquête sur la montée de l’antisémitisme dans le pays. Cette demande souligne l'urgence d'une réflexion plus profonde et de mesures concrètes face à cette crise.
Cette tragédie, la plus meurtrière en Australie depuis plus de trois décennies, pousse davantage de voix à s'élever contre l'inacceptable montée de la haine et de l'extrémisme dans la société australienne. Alors que l'enquête se poursuit, les sociologues et experts en sécurité appellent à une vigilance accrue et à des solutions globales pour éviter de telles atrocités à l'avenir.







