Le 16 décembre, le magazine américain Vanity Fair a publié des échanges fascinants avec Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison-Blanche, orchestrés par l'écrivain Chris Whipple. Les propos tenus par Wiles sur Donald Trump et son équipe suscitent une onde de choc à Washington.
Dans ces entretiens, Wiles aborde des sujets délicats, comme la question des droits de douane, affirmant qu'un “énorme désaccord quant à leur pertinence” persiste au sein de l'administration. Elle craint également que certaines décisions, telles que le démantèlement de l'USAID, n'aient des conséquences désastreuses. Cette critique acerbe est corroborée par de nombreux analystes politiques qui soulignent les effets néfastes de cette décision sur l'aide internationale.
S'inquiétant des scandales liés à Jeffrey Epstein, Wiles révèle que Trump, tout en évoquant l'ancien président Bill Clinton, se trompe sur certaines allégations. Ces remarques mettent en lumière une dynamique complexe au sein de la Maison-Blanche, où des rivalités internes, comme celles entre le vice-président JD Vance et le secrétaire d'État Marco Rubio, ajoutent à la cacophonie.
Les traits de caractère de Trump ne sont pas épargnés : Wiles le décrit comme ayant une “personnalité d’alcoolique”, notant qu'il agit souvent avec une attitude “rien ne m'est interdit”, ce qui laisse les observateurs perplexes sur sa capacité à gouverner efficacement. Cette évaluation a été reprise par des experts en psychologie politique, qui affirment que de telles personnalités peuvent exacerber les tensions et les conflits au sein d'une administration.
Wiles ne ménage pas non plus ses collègues, qualifiant JD Vance de “complotiste”, tout en se moquant des authentiques excès d’Elon Musk. L’enthousiasme affiché par l'entourage de Trump à l'égard de Wiles est toutefois troublant. Alors que certains fans de Trump saluent son franc-parler, d’autres, notamment au sein de l’administration, ressentent un malaise face à ses déclarations.
Malgré les tensions, Wiles jouit d'une loyauté inébranlable de la part de ses collègues. Trump lui-même, bien qu’il n’ait pas lu l’article, a reconnu qu’elle a une “personnalité possessive”, une déclaration qui soulève encore plus de questions sur l’environnement de travail à la Maison-Blanche. Selon un proche de Trump, “Tout le monde est sidéré, sous le choc”, témoignage qui résonne fortement dans les couloirs du pouvoir.
Ces révélations mettent en lumière non seulement les rivalités et les tensions internes, mais aussi la nécessité d’une introspection au sein de l'administration. Comme le souligne The New York Times, ces discours candidement désaffectés laissent présager un avenir incertain pour la Maison-Blanche et ses projets.







