Le 19 décembre à Besançon, un braquage réalisé par cinq individus lourdement armés a secoué le calme de la ville. Équipés de fusils d'assaut et d'explosifs, ces malfaiteurs ont pris d'assaut une entreprise locale. Leur audace n'a cependant pas échappé aux forces de police, qui ont été appelées rapidement sur les lieux pour intervenir.
Aussitôt arrivés, les policiers ont tenté de bloquer la fuite des braqueurs en se positionnant en travers de la chaussée. C'est alors qu'un des malfaiteurs a ouvert le feu sur leur véhicule, un acte de violence qualifié d'"inaudible" par Cédric Logelin, procureur de la République. Heureusement, les policiers ont réussi à trouver refuge derrière leur voiture, échappant de peu à des blessures graves. Un impact de balle a été découvert sur la portière passager avant, témoignant de la tension de la situation.
Les braqueurs, après avoir menacé les employés présents dans l'entreprise, ont quitté les lieux avec plusieurs sacs, contenant des objets de valeur difficilement estimables pour le moment. Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a réagi en dénonçant cette "violence débridée et criminelle" et a promis que les responsables seront retrouvés. "Nous ferons tout pour que justice soit faite", a-t-il affirmé dans un message sur le réseau social X.
L'enquête a été lancée, visant à établir les faits pour les infractions telles que le vol avec arme et la tentative de meurtre sur agents de la force publique. Les investigations ont été confiées à l'office central de lutte contre le crime organisé, illustrant la gravité de cet incident.
La réaction des experts en sécurité est unanime : une telle violence ne fait que confirmer la tendance préoccupante de l'augmentation des actes criminels armés en France. Les travaux de Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur, décrivent précisément cette montée de la violence comme une "réponse désespérée d'individus prêts à tout pour satisfaire leurs besoins criminels". Il devient urgent pour les autorités de réagir face à cette escalade.







