Le 16 décembre, Boualem Naman, connu sous le nom de «Doualemn», se retrouve devant la cour d'appel de Montpellier. Condamné initialement à cinq mois de prison avec sursis, il est accusé d'incitation à la violence.
La cour d'appel devra déterminer si la première peine prononcée était adéquate. En mars dernier, le tribunal de Montpellier avait prononcé cette décision, qui était moins sévère que les six mois requis par le parquet lors de l'audience. Jean-Baptiste Mousset, l'avocat de l'influenceur, avait plaidé pour sa relaxe, tandis que le juge avait opté pour une sanction atténuée.
Les controverses entourant Doualemn proviennent d'une vidéo TikTok, dans laquelle il appelait à infliger une «correction sévère» à un opposant politique en Algérie. Bien que les autorités aient initialement interprété ces mots comme un appel au meurtre, la justice a finalement conclu à une incitation moins grave, correspondant à une forme de violence contre une personne.
Au début de l'année, alors qu'il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), celle-ci avait été annulée par le tribunal administratif de Melun. Cependant, qui s'efforçait de sécuriser son statut de résident, en raison d'une présence prolongée en France, se voit désormais confronté à des décisions contradictoires des autorités françaises et algériennes.
Selon CNews, bien que l'influenceur ait purgé une grande partie de sa vie en France, les juges ont conclu qu'il n'était pas suffisamment intégré socialement ou professionnellement. Son cas est devenu emblématique des tensions entre le gouvernement français et les autorités algériennes, illustrant la complexité des questions de migration et de droit d'asile.
Actuellement en résidence surveillée, Doualemn reste soumis à des restrictions strictes. Son avenir en France demeure incertain, d'autant plus que le Conseil d'État a rejeté ses réclamations. Les experts juridiques s'interrogent sur l'implication de cette affaire dans le contexte plus large des droits des migrants et des discours de haine sur les réseaux sociaux.







