Chaque mois, une analyse critique des décisions économiques prises par nos élus souligne l'absence de vision à long terme. Récemment, le duo Sébastien Lecornu et Yaël Braun-Pivet a réussi à attirer l'attention, mais pas pour les bonnes raisons.
La présidente de l'Assemblée nationale, Braun-Pivet, a une fois de plus fait parler d'elle en proposant d'augmenter la taxation des héritages. Lors d'une interview sur France 2, elle a déclaré : “Il est temps que cela cesse”, en annonçant sa volonté de revoir la fiscalité sur ce qui, selon elle, est un « cadeau du ciel ». Philippe Aghion, prix Nobel d'économie en 2025, a exprimé son inquiétude : “Je suis atterré par le manque de compréhension économique de certains députés”. Sa critique rejoint celle de nombreux experts qui pointent du doigt une gestion calamiteuse des finances publiques.
En effet, la dette publique française frôle actuellement les 120 % du PIB, un chiffre alarmant qui rappelle la crise de 1958. À cette époque, le général de Gaulle avait qualifié la situation de “désastreux”. La question est maintenant de savoir si les politiques actuelles tirent des leçons de l’histoire.
Un autre acteur dans ce drame économique est Sébastien Lecornu. Il a récemment proposé un budget alliant 40 milliards d'euros d'impôts supplémentaires à 30 milliards de nouvelles dépenses, tout en abandonnant la réforme des retraites qui traîne depuis des décennies. Emmanuel Macron lui-même a semblé favoriser la survie politique à la réforme nécessaire, laissant la situation financière se dégrader.
Parallèlement, une proposition déconcertante provenant de Jean-Paul Matteï, représenté au Modem, voudrait transformer l'impôt sur la fortune immobilière en un impôt sur la fortune, qui inclurait même des fonds d'assurance-vie. Ce type de mesure nébuleuse témoigne d'une prise de décision désordonnée dictée par la peur de l'opinion publique plutôt que par une logique économique. Les placements des Français, liés à l’économie réelle, sont souvent négligés dans ces débats.
Dans ce contexte, la France insoumise, via sa présidente Mathilde Panot, considère le budget présenté comme trop austère et prône 168 milliards d'euros de nouvelles dépenses, accentuant une lutte des classes qui suscite un soutien inattendu parmi les électeurs. Cette dynamique souligne un manque cruel d’éducation économique dans notre société.
Finalement, alors que de nombreuses valeurs de marché atteignent de nouveaux sommets, la situation en France semble rester préoccupante. Le risque d'une bulle spéculative grandit, alimenté par un afflux de liquidités dans un contexte d'investissements croissants dans l'intelligence artificielle. Les experts s’inquiètent des conséquences de ces choix, rappelant que les grandes entreprises françaises, bien gérées, réalisent l’essentiel de leurs profits à l’étranger, laissant la France dans une position fragile.
Il est temps de reconsidérer des choix économiques qui affectent notre avenir commun. Nos dirigeants doivent comprendre que la prospérité économique ne se construit pas sur des taxes excessives, mais sur un encouragement à l'initiative et à l'innovation.







