Emmanuel Macron a effectué une visite solennelle au cimetière Saint-Henri de Marseille, ce mardi 16 décembre, pour honorer la mémoire de Mehdi Kessaci, abattu un mois auparavant. Accompagné de la famille Kessaci, le président a exprimé son soutien face à une tragédie qui a choqué le pays.
Mehdi Kessaci, âgé de seulement 20 ans, a été tué dans une attaque en plein jour à Marseille, un fait divers qui suscite depuis des réactions de l'ensemble du territoire français. L’assassinat a été interprété comme un acte d'intimidation envers son frère, Amine Kessaci, connu pour son engagement contre le narcotrafic. Ce dernier, touché par la douleur de cette perte, a déclaré sur les réseaux sociaux que de tels actes de violence ne devraient plus avoir leur place dans notre société.
Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, a réaffirmé l'engagement du gouvernement dans la lutte contre le narcotrafic, à l'instar des mesures mises en place dans la lutte contre le terrorisme. « Nous sommes en guerre contre le narcotrafic », a-t-il martelé lors d'une intervention publique. Emmanuel Macron, pour sa part, a promis que « l'État gagnera cette nouvelle bataille », renforçant ainsi la détermination du gouvernement à agir face à cette spirale de violence.
La mort tragique de Mehdi a également remis en lumière la réalité des narcOMICIDES à Marseille, un phénomène qui, bien que souvent passé sous silence, continue d'affecter la vie quotidienne des habitants. L'ombre de la violence pèse lourdement sur cette métropole, comme l'indiquent de nombreux experts en sécurité. Stéphanie Tesson, sociologue spécialisée dans la délinquance urbaine, estime que le temps de l'indifférence est révolu : « Ce type d'assassinat est un signal d'alerte. Il faut agir non seulement sur la répression, mais aussi sur des politiques préventives efficaces ».
La famille Kessaci, déjà marquée par la perte d'un autre frère, Brahim, assassiné en 2020, ressent un poids immense dans ce cycle de violence. Le nom Kessaci est devenu un symbole de la tragédie marseillaise, appelant à une prise de conscience large, impliquant à la fois la société civile et l'État.
La visite d'Emmanuel Macron n'est pas seulement un hommage; elle est un appel à l'action pour mettre fin aux tragédies comme celle de Mehdi et à lutter de manière proactive contre un fléau qui touche toute la France. Il est impératif que chaque voix soit entendue et que des solutions concrètes soient apportées.







