En Floride, le président américain Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont discuté des avancées vers une trêve durable à Gaza, une priorité pour l'administration américaine. Lors de leur rencontre, Trump a évoqué la nécessité d'un désarmement du Hamas, malgré la ferme opposition du mouvement palestinien qui a affirmé ne jamais renoncer aux armes tant que l'occupation perdure.
Netanyahu a exprimé son appréciation pour le soutien indéfectible de Trump, déclarant : "Nous n'avons jamais eu un allié aussi fort à la Maison Blanche". Les deux dirigeants ont aussi mis l'accent sur la menace que représente l'Iran, Netanyahu avertissant que son programme balistique constitue un danger non seulement pour le Moyen-Orient mais aussi pour les États-Unis, comme l'indique le rapport de Shosh Bedrosian, porte-parole du gouvernement israélien.
Peu après leur réunion, Trump a affirmé qu’Israël "pourrait ne pas exister" sans le leadership du Premier ministre israélien depuis les attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Cette rencontre, qui s'inscrit dans une série de discussions entre les deux hommes, fait suite à une volonté croissante de rétablir un calme fragile dans la région après des années de tensions. Le média Axios, citant des sources de la Maison Blanche, rapporte que Washington envisage de former rapidement un gouvernement palestinien technocratique pour superviser la transition à Gaza.
Alors que les deux leaders cherchent à avancer sur le chemin délicat d'un ceasez-le-feu, des experts, comme Sina Toossi, soulignent que cela pourrait être une stratégie pour établir un nouveau casus belli contre l'Iran. Yossi Mekelberg, analyste au Chatham House, souligne également la montée de la frustration au sein de l'administration américaine vis-à-vis des actions de Netanyahu, notamment en ce qui concerne les frappes continues contre le Hamas.
Cette rencontre, évoquée par plusieurs autres médias français, pourrait marquer un tournant dans les relations entre les États-Unis et Israël, où les enjeux de sécurité et de paix demeurent grisants et complexes. Trump a aussi averti l'Iran que toute tentative de relance de son programme nucléaire pourrait entraîner des représailles immédiates, une menace que Téhéran a jugée comme une pression psychologique inacceptable.
Le paysage politique reste fragilisé alors que les États-Unis et Israël poursuivent leurs efforts pour stabiliser la région, avec un regard attentif sur les défis posés par l'Iran et ses ambitions militaires.







