Le 9 décembre 2025, une nourrice sera jugée à Nanterre pour avoir prétendument empoisonné une famille juive en raison de leurs croyances religieuses. Les accusations incluent des actes odieux tels que l'ajout de javel dans le jus de fruit des enfants.
La mère, vigilante, avait remarqué des odeurs inquiétantes : un vin qui évoquait le produit d'entretien et un jus de raisin qui semblait imprégné de javel. Ces préoccupations l'ont poussée à porter plainte auprès des autorités locales, déclenchant une enquête approfondie par la police de Levallois-Perret.
Les enquêteurs ont découvert des traces de substances toxiques dans plusieurs bouteilles de la maison, allant de l'alcool aux cosmétiques. D'après les rapports, la nourrice, une femme algérienne de 40 ans, a admis avoir ajouté ces produits d'entretien, justifiant ses actes par des délires anti-juifs, affirmant : "Parce qu’ils ont de l’argent et le pouvoir, j’aurais jamais dû travailler pour une Juive". Cette déclaration a incité le juge d'instruction à considérer le motif antisémite comme une circonstance aggravante.
Me Sacha Ghozlan, avocat de la famille, a souligné la gravité de la situation, mentionnant un "antisémite d’atmosphère dans le cadre intime de la famille". Son confrère, Me Patrick Klugman, a dénoncé le fait que les enfants, exposés à un tel comportement, n’ont pas été considérés comme victimes dans cette affaire. Les enfants avaient précédemment rapporté des comportements inappropriés de la nourrice, notamment des questions sur leur judaïsme.
La prévenue a tenté de minimiser ses actes en soutenant qu’elle n’avait pas voulu nuire aux enfants, déplorant que ses actions soient perçues comme une forme de punition en réponse à ses expériences personnelles.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, se joindra à la partie civile dans cette affaire, alors que des organisations telles que l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) se sont également constituées comme parties civiles. Cette triste affaire, qui soulève des questions profondes sur l’antisémitisme en France, est à suivre de près, car elle expose des enjeux sociétaux cruciaux.







