Le département des Landes continue de voir sa population croître, soutenue par un solde migratoire très positif. Chaque année, ce territoire accueille plus de 4 000 nouveaux habitants, consolidant ainsi son statut d'une des destinations les plus attractives de France.
Selon les dernières données de l'Insee, le département a atteint 433 570 habitants, marquant une augmentation de 26 126 personnes depuis 2017. Cela représente une croissance d'environ 4 350 nouveaux résidents par an, soit l'équivalent de l'ajout d'une ville comme Hagetmau chaque année.
Les Landes semblent bénéficier d'un véritable engouement, en particulier au bord de la mer où les communautés de communes, telles que celles des Grands Lacs et du Seignanx, enregistrent des hausses significatives. « Les Landes sont le deuxième département de Nouvelle-Aquitaine où la population augmente le plus rapidement », souligne Delphine Arthaud, directrice régionale adjointe de l'Insee Nouvelle-Aquitaine.
À l'échelle communale, Parentis-en-Born émerge comme un exemple frappant, avec une augmentation de 1 300 habitants entre 2017 et 2023. La maire, Marie-Françoise Nadau, exprime sa satisfaction face à cette attractivité, tout en reconnaissant les défis qu'elle engendre : « Plus d'habitants signifie davantage de dépenses publiques, comme dans les écoles ou les services municipaux. »
D'autres communes, telles qu Ondres et Saint-Paul-lès-Dax, suivent également la tendance avec chacun une augmentation de 1 000 habitants.
Dans les grandes villes comme Mont-de-Marsan, qui compte 31 500 habitants (+1,1 % par an), et Dax, avec 22 100 habitants, la dynamique reste également positive. Biscarrosse complète ce trio gagnant avec 15 800 habitants.
À l’inverse, certaines communes comme Bourdalat connaissent une régression de leur population, affichant une baisse de 3,5 % selon des données locales, une tendance inquiétante pour les élus souhaitant maintenir un équilibre dans leur territoire.
Au niveau régional, la Nouvelle-Aquitaine, avec ses 6 150 000 habitants, s'affirme comme la troisième région la plus peuplée de France après l'Île-de-France et l'Auvergne-Rhône-Alpes. Cette croissance est en grande partie attribuable à un solde migratoire positif, alors même que le solde naturel se révèle être négatif, avec plus de décès que de naissances dans désormais tous les départements sauf la Gironde.
Cette dynamique démographique, loin d'être anodine, soulève de nombreuses questions quant à l'infrastructure locale et à la capacité des communes à accueillir cette nouvelle population. Comme l'indique le sociologue Jean-Baptiste Börgel, « les enjeux d'interaction sociale et d'intégration sont cruciaux pour garantir une cohabitation harmonieuse ». Dans les mois et années à venir, il sera essentiel pour les élus locaux de trouver un équilibre entre attractivité et qualité de vie.







