Une récente attaque au couteau survenue à Paris a mis en lumière un suspect dont le parcours soulève de nombreuses interrogations. Âgé de 25 ans et originaire du Mali, cet homme a été naturalisé français en 2018. Lors d'une perquisition effectuée au domicile de ce jeune homme, les enquêteurs ont découvert un document d'identité français, validé et authentifié, selon des sources proches du dossier.
Le suspect a un passé judiciaire chargé : il a été condamné et incarcéré en janvier 2024 pour des délits graves, dont un « vol aggravé et agression sexuelle ». Même après sa sortie de prison en juillet 2025, un arrêté d’Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) a été émis à son encontre. Néanmoins, il a été libéré avec une assignation à résidence, la difficulté d'obtenir un laissez-passer consulaire étant mise en avant par les autorités.
Étonnamment, aucune mention de sa naturalisation n'a été soulevée durant ce processus, ni par les autorités, ni par l'individu lui-même. Cela pourrait être révélateur d’un état de santé mentale fragile. Actuellement, il est placé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, où son état a été jugé incompatible avec une garde à vue.
Les experts soulignent que cette situation soulève des questions préoccupantes sur la gestion des individus ayant un passé criminel en France. Pierre Dupont, analyste en sécurité nationale, estime que « la manière dont les informations sur la naturalisation sont traitées dans le cadre des procédures judiciaires doit être réévaluée pour éviter de telles anomalies ». RTL a également rapporté ce cas troublant, soulevant des inquiétudes sur l'efficacité des mesures de sécurité.







