Un fait divers tragique a secoué la ville de Nîmes. Salah Bouabdallah, un psychologue, a été signalé disparu depuis mardi dernier. Ce dimanche, son fils, âgé de 27 ans, s'est présenté au commissariat et a avoué être l'auteur du meurtre de son père, révélant qu'il avait caché le corps.
Ce drame familial suscite une onde de choc dans la communauté et auprès des autorités. Selon Cécile Gensac, procureure de Nîmes, l'enquête est en cours pour corroborer les déclarations du jeune homme, qui a été placé en garde à vue. L’affaire est d'autant plus délicate que la victime était inscrite au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.
Des spécialistes de la psychologie criminelle analysent déjà la situation. Michel Beness, expert en criminalité, a souligné que "les dynamiques familiales peuvent parfois déboucher sur des actes tragiques, surtout lorsqu'il y a des antécédents de tension ou de désaccords profonds". Le contexte de ce meurtre reste flou, et de nombreuses questions persistent quant aux motivations qui ont conduit à cet acte terrible.
Le fils est inconnu des services de police et semble avoir surgi de l'ombre dans un drame qui pourrait avoir des ramifications plus large. Alors que les enquêteurs poursuivent leurs recherches pour retrouver le corps et comprendre les circonstances exactes du meurtre, la communauté reste sous le choc face à ce dénouement inattendu. Plus d'informations devraient émerger dans les jours à venir, selon France Bleu, qui a suivi l'affaire de près.







